29 et 30 mars, jours 82 et 83. En mer pour les Emirats Arabes

Animation

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on n’embête pas trop l’équipe d’animation.

C’est vrai que le « lancé » de pantoufles, les fléchettes, la chenille, la chaise musicale … ne nous passionnent pas.

Les animateurs Italiens aiment s’entendre à travers le micro ! C’est fatiguant, ça casse les oreilles.

Il en faut pour tous les goûts et beaucoup de passagers amateurs de danse de salon ont du plaisir à danser et nous en prenons aussi à les regarder. Avec modération.

La discothèque est souvent vide. Mais nous y avons quand même passé quelques soirées.

Les spectacles sont en général de bonne qualité, chansons, chorégraphies,  magie, humour…

Hélas, on en loupe pas mal, mais le temps passe si vite à bord, je n’aurais jamais cru cela. Surtout pour les jours de mer qui sont vraiment bienvenus, ils permettent de souffler du rythme des visites organisées ou solo.

L’Italie peut être fière de cette compagnie de croisière qui en dépit des quelques critiques ci-dessus propose un produit « Tour du monde » de qualité correcte.

Il faudrait en revanche que Costa se rende compte que le chiffre d’affaire réalisé par les passagers italiens ne représente que 15% du total (35% allemands, 25% Français, 15% Italiens, le reste entre Anglais, Belges, Suisses, Espagnoles, Portugais…).

A ce titre, les avantages accordés aux passagers Italiens, tant au restaurant,  qu’en excursion et ce sentiment qu’ils ont d’être les rois du monde dans ce bateau (heureusement pas tous) est parfois insoutenable. Un exemple très concret, le seul match passé en grand écran concerne l’équipe d’Italie.

Une soirée Italienne au restaurant ou il fallait s’habiller aux couleurs du pays (vert, blanc, rouge). Pas de soucis, mais alors pourquoi pas  de soirée aux couleurs de l’Allemagne, de la France…. (Rappel, seul 15% des passagers sont italiens). 

Ça serait différent si le bateau comportait 40 à 50% d’italiens, ça serait alors une majorité donc pas de problème, on accepterait.

Il faut noter que le commandant du navire, le chef cuisinier ne font pas de discrimination ainsi que l’ensemble du personnel de service.

Voilà, c’était le moment de mauvaise humeur qu’il faut traduire dans le blog dans un souci de transparence. 

Ce qui ne se voit pas ou passe inaperçu dans une croisière de 8 à 12 jours se révèle pour une de 100 jours.

Quelque part, c’est bien pour le retour, il sera moins difficile.

Quelques mots sur les Emirats Arabes.

Les Emirats Arabes Unis (EAU) constituent l'un des pays les plus riches du monde.

Le pétrole a fait la fortune de cet état indépendant depuis 1971, constitués par sept émirats : Abu Dhabi, Dubaï, Sharjah, Ajman, Umm Al-Qaïwain, Fujaïet et Ras al-Khaïmah.

Jusqu'au siècle dernier cette région était encore une terre simple, avec une configuration sociale tribale fondée sur l’élevage des moutons et de la pêche.

La découverte des gisements de pétrole en 1959 a radicalement changé la situation et les éléments de la tradition du passé sont en train de disparaître rapidement. Sauf l'islam, religion d'état rigoureusement observée. 

Il a 40 ans Abu Dhabi la capitale n'était qu'un petit village.

A suivre...